Ce titre désormais connu renvoie à une “tradition” établie de relance de notre campagne de donation, le 19 de chaque mois. Nous avons affiché ici les donations pour le mois de mai 2022, à la date du 19 de ce mois. Comme nous l’expliquions lorsque fut lancée cette formule des donations, dans notre texte du 1er mars 2011(dans notre rubrique Notre Situation), il s’agit de solliciter votre intervention et votre soutien pour atteindre de €2 000 à €3 000 par mois (« ... les montants de €2 000 et €3 000, qui constituent pour nous les sommes permettant respectivement un fonctionnement minimum des fonctions essentielles du site et un fonctionnement plus aisé de ces fonctions »). Nos lecteurs savent évidemment que, depuis 2011, les conditions économiques ont évolué et que les sommes proposées doivent être définies différemment. Le seuil du « fonctionnement minimum des fonctions essentielles du site » dépasse aujourd’hui très largement les €2 000 et le reste à l’avenant, et l’on peut dire que la somme de €3 000 est quasiment la référence de ce qui est nécessaire pour “le fonctionnement minimum...”. Nous espérons que nos lecteurs en tiendront compte dans leur action de solidarité et de soutien.
Nous voulons rajouter à ces précisions d’ordre comptable certaines précisions d’un autre domaine, concernant la raison d’être, les origines et le fonctionnement de dedefensa.org. Nous pensons qu’on trouve dans les textes cités nombre de réponses aux questions que certains lecteurs (notamment les lecteurs les plus récents) peuvent légitimement se poser concernant le fonctionnement et les besoins du site, en fonction des conceptions journalistiques étendues à des missions de commentaire, de conceptualisation et d’analyse profonde de la situation du monde suivies par dedefensa.org. L’ancienneté de ces textes témoigne du fait que ces préoccupations et ce besoin d’information sont constants chez nos lecteurs, et nos réponses et notre position générale à cet égard, également constantes. Les trois textes cités (par ordre d’importance selon nous, et non par ordre chronologique) sont ceux du 25 août 2007, du 3 septembre 2007et du 4 octobre 2006.
Les résultats après 18 jours de cette donation mensuelle de mai 2022atteignaient €195. Nous exprimons notre très chaleureuse reconnaissance aux personnes qui sont intervenues dans le cadre de cette donation. (Pour effectuer des donations, voyez également nos pages spéciales : pour les lecteurs ayant un compte, pour ceux qui n’en ont pas.) Si vous en avez le cœur et les moyens, et si vous en comprenez la nécessité, soutenez-nous, soutenez dedefensa.org. Merci.
Levée de fonds dévolus aux frais de fonctionnement.
mai 2022 : 195 € récoltés
• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
19 mai 2022 (18h10) – Je crois que nos lecteurs auront bien senti combien cette Ukrisis sème le trouble dans les consciences dissidentes, pour choisir de quel côté la vérité à le plus besoin de notre aide, – toujours cette quête de la vérité nommée par nous avec la plus…
18 mai 2022 ( 15h50) – C’est la chronique d’Orlov, son texte sur la commémoration de la Victoire dans ce que les Russes nomment la Grande Guerre Patriotique, les défilés d’une ampleur patriotique inouïe de leur “Bataillon Sacré”, qui m’a engagé sur cette voie du raisonnement, par intuition dirais-je, aidé…
De manière assez inhabituelle pour moi, ce billet est un véritable compte-rendu du site (accompagné de quelques commentaires). Hier, le 9 mai 2022, j’ai participé à une marche d’un million de personnes sur l’avenue Nevsky à Saint-Pétersbourg : la marche annuelle du Régiment Immortel. Un million de personnes (probablement un…
• Mise en perspective des situations européennes qui ont abouti à Ukrisis. • Un double échec : celui de “l’Europe de l’Atlantique à l’Oural” (de Gaulle) et celui de l’UE. • Un champ de ruines. • Contribution : Michel Pinton.
14 mai 2022 (16h50) – Je médite ce paragraphe, cette phrase dite par un activiste quasiment antiaméricaniste, un antiguerre certifié de gauche qui ne reconnaît plus rien, ni de son pays, ni de la plupart de ses amis combattants-activistes : « Parce que c'est vraiment de cela dont nous parlons ici, c'est une…
• Une longue et très intéressante “conversation” entre Robert Scheer, rédacteur-en-chef de ‘Scheer Intelligence’ et le professeur Michael Brenner. • Scheer est un activiste antiguerre de gauche, Brenner un universitaire prestigieux de l’école ‘réaliste’. • Brenner arrête de publier ses commentaires sur son site à la suite de réactions d’hostilité et d’attaques furieuses pour son scepticisme concernant la narrative officielle de Ukrisis. • Parlant de l’Ukraine, les deux hommes se découvrent dans un monde qui n’est plus le leur : Ukrisis a tout changé.
• Une foucade de plus du président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, dit AMLO. • Comme d’habitude, elle concerne le ‘Yankee next door’ : si les USA persistent dans leur refus d’inviter Cuba, le Venezuela et le Nicaragua au prochain “Sommet des Amériques”, en juin à Los Angeles, AMLO ne s’y rendra pas, réduisant la délégation mexicaine au rang ministériel. • Attitude qui n’est pas inhabituelle chez AMLO, mais qui a un grand poids cette fois en raison du désaccord mexicain sur Ukrisis. • Contributions : dedefensa.org, RT-France.
11 mai 2022 (10h55) – Il y a déjà longtemps que les “guerres” sont vécues comme des films évidemment hollywoodiens. Cela passe tellement bien dans nos perceptions aguerries dans les fauteuils des “salles obscures”, nous autres habitués à encaisser les rudes coups et les scènes terriblement sanguinolentes de Rambo à Terminator,…
• Jamais il ne nous a paru plus essentiel que les communautés nationales s’éveillent à l’essentiel. • L’essentiel est la situation internationale, qui relie les nations entre elles et influence fondamentalement toutes les questions internes. • Et, bien entendu, dans cette situation internationale se dresse aujourd’hui, comme un symbole autant qu’en tant qu’événement écrasant, ce que nous nommons Ukrisis, la crise ukrainienne avec la guerre. • Tout cela, au travers d’une lettre à un maire. • Contributions : dedefensa.org et Yves Maillard.
• L’on reprend dans ces ‘Notes’ une description générale de la situation ukrainienne, essentiellement à partir des conceptions américanistes qui sont évidemment maximalistes. • Une fois apaisés les Sherlock Holmes de la condamnation moralinesque, jamais une crise de cette intensité civilisationnelle et ontologique ne sera apparue dans une lumière si crue. • Même les trotskistes de ‘WSWS.org’ parviennent à une conclusion qui n’est pas sans rappeler celle que dicte le bon sens. • Plus on avance dans Ukrisis (nous parlons des conditions politiques et nullement du terrain de la guerre), plus on se heurte à ce terrible dilemme : ce sera la fin de la Russie souveraine ou bien ce sera la chute du Système. • Au-dessus de cet incroyable affrontement plane une ombre sinistre, terrifiante, ‘unthinkable’ comme l’on disait dans les années 1960 lorsque les dirigeants en place avait quelque conscience de la réalité de la violence ultime du monde : l’ombre furieuse de la guerre nucléaire. • L’aveuglement des élites-Système est un phénomène d’atonie de la perception qui fera date.
• Quelques mots, quelques phrases sans prétention pour présenter le président Zelenski à la lumière de sa carrière d’acteur, et sous les feux de la rampe de Baudrillard. • Contributions : dde.org et Rintrah Radagast.
• Successivement visitées, un enchaînement de situations et de circonstances dans le cadre de la GrandeCrise voyageant de Ukrisis aux États-Unis. • D’abord, l’épisode concernant les échanges entre Lavrov et son “collègue” israélien en rapport avec les juifs et l’Ukraine. • Les craintes stratégiques et nucléaires des chefs militaires US face à la Russie et à la Chine. • Quelques mots sur l’absence de dirigeants-BAO capables de « tenir tête à Poutine » en « négociant la paix » avec lui. • Jusqu’aux USA, où triomphe le trumpisme antiguerre.
• RapSit-USA2022 plus que jamais... • Les citoyens de nationalité américaine sont bien là, la larme à l’œil, pour soutenir dans les sondages l’héroïque Zelenski, mais il ne faut pas aller plus loin. • Le ‘War Party’ et le CMI se pourlèchent les babines et font voter leurs employés au Congrès, mais il ne faut pas croire que cela signifie quelque chose de décisif. • L’hégémonie globaliste et l’hyperpuissance projetée dans le monde n’ont jamais vraiment été la tasse de thé du citoyen, et encore moins aujourd’hui que jamais. • C’est dire, selon cette impression qui est nôtre, qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe... • C’est dire qu’il se pourrait bien que l’Amérique ne fasse d’Ukrisis qu’un intermède avant de retomber dans le chaos bouillonnant de sa “guerre civile culturelle”. • Non pas qu’Ukrisis n’ait aucune importance de ce point de vue, bien au contraire, – mais cette importance considérable est indirecte. • Ukrisis est un événement extrêmement important parce qu’elle n’a pas suscité le regroupement qu’une telle crise aurait dû susciter au sein de la direction US.
3 mai 2022 (18H20) – Dans son dernier texte (“Strategic-Culture.org”, le 2 mai 2022), Alastair Crooke analyse avec un désenchantement profond mais élégant, sans laisser apparaître la moindre rancune, la situation française avec la ré-élection d’un président exceptionnellement impopulaire et souvent détesté jusqu’à la haine ; puis élargissant son propos à…
• Oyez la Bonne-Nouvelle ! • Biden a enfin cédé à la Grande Sagesse de ses communicants et de sa structurante sénilité en installant un ‘Department of Truth’ pour notre savoir. • Contributions : dde.org et Maurizio Blondet.
• La crise du conflit en Ukraine, dite Ukrisis, est maintenant vieille d’un peu plus de deux mois. • Un ancien du renseignement US et du contrôle des armements, en fait l’analyse. • Contributions : dde.org et Scott Ritter.
• Un entretien éclairant avec le philosophe russe Alexandre (Alexander Goulievitch) Douguine, grand théoricien de l’eurasisme et représentant majeur d’une grande vision théorique de la “géopolitique métaphysique”. • Bien entendu, Douguine est interrogé sur les événements actuels et leur signification civilisationnelle fondamentale. • Douguine affirme une reconfiguration civilisationnelle marquée par le retour de la Tradition avec l’effondrement de la Modernité. • Contributions :dedefensa.org, Lorenzo Maria Pacini.
30 avril 2022 (11H05) – … Ou plus, précisément dit : ‘American War Is a Racket’ ? Il est vrai, “‘rendons à César”, que le titre du livre du général du Corps des Marines Smedley J. Butler, publié en 1936, est effectivement ‘War Is a Racket’. Passons à Ukrisis, vous verrez que…
• Le cas remarquable du Premier ministre polonais et de son père défunt. • Dialogue d’au-delà de la mort sur les rapports de la Pologne et de la Russie à l'occasion d’Ukrisis. • Contributions : dde.org et Michael Krupa.
• L'appréciation de la renaissance puissante du mouvement de non-alignement à l'occasion de Ukrisis • L'exemple typique de l'Inde face aux vaines sollicitations des USA et de l'Europe. • Contribution: Patrick Lawrence.
27 avril 2022 (14H55) – Elon Musk, “l’homme le plus riche du monde” du moment, vient donc de racheter Twitter (44 $milliards) pour redonner le ‘Free Speech’ à cet immense réseau social. L’affaire s’est faite après une corrida de deux semaines à peu près, et elle a aussitôt pris une…
• Des émissaires américanistes de Biden ont annoncé à Kiev la Bonne Nouvelle, sans fard : l’enjeu est la peau de la Russie. • Ils y mettront le prix, s’il le faut jusqu’au dernier Ukrainien. • Leur narrative ne se dissimule plus avec cette phrase du secrétaire à la défense : « Nous ne savons pas comment le reste de cette guerre va se dérouler, mais nous savons qu’une Ukraine indépendante et souveraine sera là bien plus longtemps que Vladimir Poutine ne restera sur la scène. » . • Avec un texte de Joe Lauria, de ‘ConsortiumNews’.
25 avril 2022 20H00) – Le monde (la France comprise) est devenu le champ clos d’une fantastique pression en termes de communication. L’accumulation des crises s’accompagne, ou même est provoquée, par cette formidable surtension des psychologies soumises à cette pression. L’élection française est vécue comme un épisode un peu plus sophistiquée…
• L’un des acteurs les plus actifs du clan neocon est une dame, désormais célèbre et indiscutée dans l’influence au sein du pouvoir US. • Victoria Nuland n’a donc pas sa langue dans sa poche et envisage pour des journalistes ukrainiens la possibilité d’une frappe nucléaire russe. • Elle laisse entendre que les USA seront là, au côté des Ukrainiens. • Promesse sexy, conduitant à la question du nucléaire, – ou pas... • Des armes (hypersoniques) aux grandes capacités conventionnelles pourraient bien jouer un rôle proche de celui du nucléaire...
• Séance instructive à l’ONU : les programmes (US, ‘who else ?’) des labos d’Ukrisis sur la migration des pandémies via les albatros. • M.K. Bhadrakumar nous en parle, le Camp du Bien n’en dit mot puisque cela vient des Russes.
• Heureusement pour leur confusion, et pour notre édification, des “sources” de haut niveau continuent à fuiter des détails instructifs sur la situation de Ukrisis vue de Washington. • Ainsi apprend-on, via CNN et d’autres respectables institutions, que nul ne sait, à Washington, où se répand le flot d’armements déversé sur l’Ukraine. • Par contre, on sait désormais, de “source” sure, qu’il ne faut pas croire un mot de ce que dit Zelenski puisqu’il mène une “guerre de la communication,”. • Guerre terrible mais aussi guerre-bouffe.
• Perception d'un professionnel du renseignement, qui fut impliqué dans la réforme de l'armée ukrainienne par l'OTAN. • Le Suisse Jacques Baud donne ce qui est certainement l'une des meilleures analyses de Ukrisis.
• Pour revenir à une des crises américanistes sans cesse en cours d’intensification, comme en une sorte de paroxysme endémique, une situation de la frontière Sud des États-Unis. • Quelques chiffres qui ne sont guère diffusés pour ne pas trop faire penser au Grand Remplacement. • 2,1 milions d’immigrants illégaux en 2021 (avec l’arrivée de Biden), un million depuis janvier 2022. • Et l’ombre activiste des cartels, qui ont introduit une nouvelle technologie : les drones. • En 2021, 9 000 vols de drones des cartels aux USA.
• RapSit-USA2022 plus que jamais... • Les citoyens de nationalité américaine sont bien là, la larme à l’œil, pour soutenir dans les sondages l’héroïque Zelenski, mais il ne faut pas aller plus loin. • Le ‘War Party’ et le CMI se pourlèchent les babines et font voter leurs employés au Congrès, mais il ne faut pas croire que cela signifie quelque chose de décisif. • L’hégémonie globaliste et l’hyperpuissance projetée dans le monde n’ont jamais vraiment été la tasse de thé du citoyen, et encore moins aujourd’hui que jamais. • C’est dire, selon cette impression qui est nôtre, qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe... • C’est dire qu’il se pourrait bien que l’Amérique ne fasse d’Ukrisis qu’un intermède avant de retomber dans le chaos bouillonnant de sa “guerre civile culturelle”. • Non pas qu’Ukrisis n’ait aucune importance de ce point de vue, bien au contraire, – mais cette importance considérable est indirecte. • Ukrisis est un événement extrêmement important parce qu’elle n’a pas suscité le regroupement qu’une telle crise aurait dû susciter au sein de la direction US.
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• Reprenons l’affaire des confidences faites à NBC.News sur la falsification, l’arrangement, voire la fausseté complète de certains renseignements, notamment sur Ukrisis et sur la Russie (cela, déjà vu avec Caitline Johnstone)... • Est-il si étonnant qu’on ait si peu parlé de cette extraordinaire intervention qui jette un doute aussi sombre qu’un trou noir sur toutes les informations/les renseignements qui nous sont transmis par le Système ? • Non, puisque tout le monde en croque. • Un récent article de Scott Ritter, ancien officier du renseignement, signale que cette affaire considérable « constitue une déviation massive des préceptes normaux de la guerre de l'information secrète ». • L’hypothèse qui nous attache est que le renseignement, donc l’information et la communication, ont franchi un pas décisif dans l’application de la recette « Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité », pour la conduire au-delà, dans un “nouveau normal” de la réalité et de notre psychologie. • Pour en revenir, passage obligé par le ‘Titanic’.
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• Les conséquences immenses de ‘Ukrisis’, venant après l’immense dépression paranoïaque ressemblant paradoxalement plus à un épisode maniaque du Covid19, – lequel a tant disparu qu’on se demande s’il existât jamais malgré ses millions de morts, comme si nous dévorions les crises les unes après les autres autant qu’elles nous dévorent nous-mêmes..., – ces conséquences montrent une sorte de rébellion des pays que nous rassemblons temporairement sous le sigle de “Sud-Profond”, une sémantique beaucoup plus symbolique que géographique... • Quelques signes et exemples, – l’Inde, le Mexique, l’Iran, l’Afrique, l’Arabie, et même la Serbie en Europe (on voit que ce “Sud”-là est vaste), bien sûr autour de l’axes Xi-Poutine. • ‘Ukrisis’ n’est pas pour eux une source de préoccupation ou de regroupement solidaire contre l’“agression” contre un ordre international dont se fichent bien ceux qui dénoncent cette agression. • Face à l’Ouest extraordinairement aveugle et arrogant, monte une exaspération qui d’ores et déjà produit ses effets : comme une marée au galop...
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• Toujours en tournant autour de la subcrise de l’Ukraine, avatar incertain depuis 2014 brusquement complètement intégrée dans la subcrise du système de l’américanisme avec l’élection de Trump de 2016, accélérée par sa défaite en 2019 et son remplacement par Biden, nous nous arrêtons en détails aujourd’hui au principal moteur de cette dynamique crisique qu’est le ‘scandale’ du ‘Russiagate’. • Un rapport intermédiaire du procureur spécial Durham atteint le cœur de la matrice, avec la mise en cause directe de gens directement impliqués dans le montage organisée par Hillary Clinton en 2016 pour désintégrer la candidature Trump sous l’accusation de trahison au service de la Russie. • Durham, la plus haute autorité pour une telle enquête ne laisser aucun doute. • Colossal montage donnant un simulacre géant, ‘Russiagate’ a infecté nos esprits d’antirussisme hystérique et abouti à l’accusation constante d’“invasion” de l’Ukraine par Poutine. • Après les dernières nouvelles du cirque, on revisite la façon dont ‘Russiagate’ fut mis en place.
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• Dans cet immense désordre qu’est la subcrise de l’Ukraine qui prend un moment le devant de la scène tandis que le reste continue à gronder, un écho révélateur d’un autre temps, il y a à peine huit ans, alors que l’Ukraine venait d’imploser, lorsqu’un Jacques Attali pouvait faire l’éloge de Poutine et de sa Russie, et évoquer une sorte de “confédération européenne” rassemblant l’UE et la Russie. • Ce “retour sur discours” de temps définitivement enfuis permet de reprendre un peu de souffle pour pouvoir contempler l’immense tourbillon crisique de l’Ukraine. • Tout le monde sait ce qu’il faut faire (que la perspective de l’entrée de Ukraine dans l’OTAN soit définitivement abandonnée), et même l’ambassadeur de l’Ukraine à Londres le dit, mais rien n’y fait et il est aussitôt démenti. • ... En attendant d’autres péripéties du genre. • Nous sommes dans un état d’addiction ahurie à des narrative irrésistibles. • Le ‘Titanic’ coule, certes, mais il importe au-dessus de tout que le naufrage à pic se fasse en toute stabilité. • Nos psychologies doivent être entretenues dans leurs illusions.
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• Il y a deux aspects qui sont ici développés, mais deux aspects qui, bien entendu, se complètent, s’ajoutent, se renforcent l’un l’autre. • Il y a d’abord la tension extrême à cause de l’Ukraine, devenue un enjeu majeur entre la Russie et le bloc-BAO alors qu’elle ne représente rien d’autre sinon cette alternative : ou bien un état failli, corrompu, sans intérêt pour quiconque, ou bien un casus belli pouvant conduire à un affrontement nucléaire entre les USA et la Russie ; d’un côté, une diplomatie tempérée et réaliste, de l’autre la folie complète des temps-devenus-fous. • Mais cette fois, le nième paroxysme de la crise ukrainienne s’accompagne d’un facteur nouveau, jusqu’ici quasi-inexistant : l’irruption de cette crise sur le front intérieur des USA. • C’est-à-dire, non, plus l’habituelle ‘béni-oui-oui’ du Congrès et du président aux bellicistes, mais une opposition antiguerre naissante et déjà tonitruante. • Surprise, cette opposition vient de la droite populiste tandis que la gauche soutient la guerre absurde. • Vedette de ce changement : le présentateur Tucker Carlson, de FoxNews.
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• Décidément, il ne faut pas cesser de proclamer que la crise-Covid est fondamentale, rupturielle, extraordinaire, et qu’il est impossible de la réduire à l’événement sanitaire ni même à l’événement politique parce qu’elle concerne le Système lui-même à partir de la folie jusqu’alors en attente et qui a soudain éclaté de nos directions politiques soumises aux diktats du Système. • Notre approche est essentiellement psychologique, ce qui est amplement justifié dans une époque où règne la communication, dont le premier effet est évidemment psychologique et constitue une barrière infranchissable. • Nous constatons effectivement ce développement d’une tentative de “totalitarisme doux” puisque démocratique, en même temps qu’éclate cette contradiction qui le désintègre parallèlement pour en faire un désordre catastrophique : le totalitarisme, qui n’est que contrainte et brutalité, ne peut être “doux” sinon à se suicider alors qu’il tente de se constituer. • La crise-Covid se définit de plus en plus comme un linceul destiné à envelopper le cadavre du Système.
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• Dans cette séquence où ont surgi à nouveau les menaces des conflits les plus terribles, la crise ukrainienne se trouve dans un nouveau paroxysme dans une perception nouvelle de l’expression de la grande “catastrophe crisique” qui touche notre monde depuis l’effondrement de l’URSS. • C’est un symbole de haute signification que cette phase a lieu au moment où l’on commémore le trentième anniversaire de cet effondrement. • Nous sommes au cœur de la séquence crisique, alors que les Russes, qui ont déchaîné un déluge de communication pour restituer cette dimension à la crise ukrainienne, sont dans l’attente de réponses des USA sur des garanties de sécurité, notamment de la garantie que ni l’Ukraine, ni la Géorgie ne rejoindront l’OTAN. • Les espoirs à cet égard sont bien minces, et si nous avons une seule garantie assurée, c’est que l’actuelle phase de la crise ukrainienne se poursuivra en 2022 et qu’elle constituera un “point de fusion” terrible dans la grande bataille de survie que mène le Système, et qu'elle sera liée à la crise interne de notre-civilisation.
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• Poutine et Xi se sont parlés hier pendant une heure trente : deux « vieux amis » qui se sont rencontrés plus de trente fois depuis 2013, et qui, au-delà de cette vieille “amitié”, scellent en cette année 2021 un partenariat stratégique qui va devenir l’axe du monde et peut-être la seule force capable d’arrêter la folie dans laquelle se vautre la civilisation occidentale, USA en tête, leur folie jusqu’au bout de la nuit. • Désormais, Russes et Chinois ne prennent plus une décision géopolitique d’importance sans avoir informé leur partenaire et obtenu leur approbation. • C’est beaucoup plus qu’une alliance, c’est une dynamique commune, qui est déclenchée par la pression et l’urgence du danger commun, – le danger qui, finalement, nous menace tous, nous qui sommes à la fois fous et menacés par les fous. • Ainsi, toute menace ou simulacre de l’OTAN ou des USA adressé à la Russie concerne également, directement la Chine. • Nul ne sait sur quoi va déboucher cette résolution : ce qui importe c’est d’avoir atteint ce qu’on nomme en psychologie “le point de basculement”.
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• Quelques réflexions utiles (?) après la téléconférence Poutine-Biden de mardi après-midi. • On s’est parlé, on a été assez poli, on a dit qu’on se parlerait à nouveau, on a même dit qu’il était beau le temps où USA et Russie (URSS) étaient bons et braves alliés contre le monstre commun (1941-1945). • Sur l’Ukraine, épineuse question de nos temps-devenus-fous, on tombe d’accord pour n’être d’accord sur rien, toujours aussi poliment. • Le simulacre perdure, et également les arguments qui rebondissent comme une balle de tennis sur un mur de granit, sans qu’aucune oreiller n’en saisisse le sens. • Le simulacre, c’est la menace imminente d’une “invasion” qui n’existe nulle part dans les plans de celui qui est jugé coupable avant que rien n’ait eu lieu. • Du côté du simulacre, on s’en fiche, parce qu’on pense à autre chose. • Cet “autre chose”, c’est la désintégration intérieure affectant divers pays du bloc-BAO, USA en premier. • La politique extérieure est inexistante, sauf accident, et toute la tension de notre Grande Crise est affectée à l’effondrement interne d’une civilisation.
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• Merkel s’en est allée ou est-elle sur le point de le faire, et déjà l’on commence à l’oublier. • Dans un pays qu’on croit réglé comme du papier à musique depuis sa récupération d’après le sanglant apocalypse nazi, la succession d’une Kaiserin qui a régné lourdement et avec entêtement pendant près de vingt ans suscite la question se pose de savoir s’il peut y avoir un changement de quelque importance. • Après tout, pourquoi l’Allemagne échapperait-elle au vent de changement cul-par-dessus-tête et de folie invertie qui secoue le monde ? • C’est avec cet esprit profondément subversif, toujours à la recherche de ce qui peut ébranler le Système, que nous considérons les possibilités qui s’offrent à l’Allemagne. • Or, il semble qu’elles soient paradoxales et se résument à la possibilité de ceci : en suivant naturellement ses ambitions naturelles, l’Allemagne post-Merkel pourrait bien mettre le feu aux poudres dans les soutes de l’UE. • Les nouveaux/nouvelles-venues n’ont rien d’excitant et sont très conformes : c’est bien cela qui est potentiellement explosif. • Badaboum par inadvertance ?
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• Successivement visitées, un enchaînement de situations et de circonstances dans le cadre de la GrandeCrise voyageant de Ukrisis aux États-Unis. • D’abord, l’épisode concernant les échanges entre Lavrov et son “collègue” israélien en rapport avec les juifs et l’Ukraine. • Les craintes stratégiques et nucléaires des chefs militaires US face à la Russie et à la Chine. • Quelques mots sur l’absence de dirigeants-BAO capables de « tenir tête à Poutine » en « négociant la paix » avec lui. • Jusqu’aux USA, où triomphe le trumpisme antiguerre.
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• L’un des acteurs les plus actifs du clan neocon est une dame, désormais célèbre et indiscutée dans l’influence au sein du pouvoir US. • Victoria Nuland n’a donc pas sa langue dans sa poche et envisage pour des journalistes ukrainiens la possibilité d’une frappe nucléaire russe. • Elle laisse entendre que les USA seront là, au côté des Ukrainiens. • Promesse sexy, conduitant à la question du nucléaire, – ou pas... • Des armes (hypersoniques) aux grandes capacités conventionnelles pourraient bien jouer un rôle proche de celui du nucléaire...
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• Heureusement pour leur confusion, et pour notre édification, des “sources” de haut niveau continuent à fuiter des détails instructifs sur la situation de Ukrisis vue de Washington. • Ainsi apprend-on, via CNN et d’autres respectables institutions, que nul ne sait, à Washington, où se répand le flot d’armements déversé sur l’Ukraine. • Par contre, on sait désormais, de “source” sure, qu’il ne faut pas croire un mot de ce que dit Zelenski puisqu’il mène une “guerre de la communication,”. • Guerre terrible mais aussi guerre-bouffe.
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• Pour revenir à une des crises américanistes sans cesse en cours d’intensification, comme en une sorte de paroxysme endémique, une situation de la frontière Sud des États-Unis. • Quelques chiffres qui ne sont guère diffusés pour ne pas trop faire penser au Grand Remplacement. • 2,1 milions d’immigrants illégaux en 2021 (avec l’arrivée de Biden), un million depuis janvier 2022. • Et l’ombre activiste des cartels, qui ont introduit une nouvelle technologie : les drones. • En 2021, 9 000 vols de drones des cartels aux USA.
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• Faut-il y aller ou ne faut-il pas y aller ? • Tout ce que l’Amérique compte de faucons hystériques et mystiques maudit ce lien fatal que sa puissance nucléaire lui impose, face à une autre puissance nucléaire dont la capacité fait peur. • Après tout, tant pis ! Puisqu’on y est, allons-y, exhorte le super-neocon Robert Kagan, mari de Victoria Nuland. • Kagan va jusqu’à reconnaître, bien volontiers madame, que si les Russes sont en Ukraine, c’est à cause de la politique américanistotanienne. • Enfin ! L’Amérique a un destin, qu’il s’accomplisse. • On verra.
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• A partir d’un tweet du Haut Représentant de l’UE Josep Borrell, retour d’une visite en Ukraine, plongée dans les ambitions de l’UE et des pays européens-européistes : défaite de l’armée russe et re-composition de la Russie en symphonie européenne. • « Cette guerre sera gagnée sur le champ de bataille », tweete Borrell, dont on attendrait qu’il tentât de l’abréger par des négociations. • « Remarque scandaleuse », dit Lavrov, précisant que la Russie est en Ukraine pour bloquer « la volonté effrontée de domination totale » du bloc BAO.
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• La querelle méchante entre un Macron aux abois avant le premier tour et le Premier ministre polonais résume symboliquement, avec une force incroyable, les contradictions épouvantables qui secouent les nations européennes face à Ukrisis. • On y trouve des orientations politico-stratégiques en opposition complète avec les orientations culturelles et civilisationnelles. • Il faut savoir gré à Macron, dans sa tempête électorale, de montrer qu’il sert encore à quelque chose. • Puis, réflexion philosophique du neocon US Robert Brooks.
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• Cette fois, c’est solennellement affirmé : le Pentagone, malgré ses tentatives constantes, n’a plus de contacts avec les chefs militaires russes. • C’est le secrétaire à la défense Austin qui l’a précisé au cours d’une audition au Sénat. • Le Pentagone est inquiet parce que ces contacts ont toujours existé, au moins depuis la crise de Cuba et surtout en temps de crise, dans le but de tenter de garder le contrôle d’une situation qui pourrait dégénérer vers une possibilité d’affrontement nucléaire. • Depuis la mi-février, les Russes ne décrochent plus.
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• Le Pentagone sous le feu des questions de la presseSystème, bienpensante et pleine d’esprit de paix et de justice : mais pourquoi ne faites-vous pas vos essais d’ICBM ? • Question annexe : Biden aurait-il peur de Poutine ? • Réponses centrales de notre part pour la presseSystème : le Pentagone n’a rien à voir avec Biden et le Pentagone craint par-dessus tout la puissance stratégique et nucléaire de la Russie. • A part ça, les USA [le bloc-BAO] sont un asile de puissance irrésistible pour assurer le bonheur et la vertu de nos démocraties. • Amen.
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• Il est désormais assuré que toute notre attention doit être portée sur le “spectacle global” dont Ukrisis a accouché, et non plus sur la seule Ukraine, qui devient secondaire sinon accessoire. • L’incendie se répand à une vitesse extraordinaire, exacerbée par une hyper-activité communicationnelle qui laisse le jour de crise du 11 septembre 2001 au magasin des accessoires. • En d’autres mots & acronymes, nous disons que Ukrisis devient GCES et que c’est une transmutation, et que c’est une transmutation catastrophique, et qu'enfin il était temps !
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• Dans une preuve de plus de son extrême “prudence” vis-à-vis de la Russie, le Pentagone explique le retrait de ses destroyers de la Mer Noire dès janvier, – Pourquoi janvier ? • Il faut insister sur l’importance considérable du soutien massif de la Russie dans la plupart des pays d’Afrique. • Dimanche de vote dans des pays sensibles (‘regime change’ ?) et une première : le Premier pakistanais félicitant l’Indien Modi pour son refus de céder au chantage des USA. • ...Car, sous nos yeux, se fait un formidable ébranlement décrit par Alastair Crooke.
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• A la lumière des récentes sorties de Biden (‘regime change’ à Moscou, etc.), plus ou moins contenues par les divers acteurs latéraux de la présidence, on peut mesurer la situation de désordre à Washington dans l’Ukrisis. • D’une façon très paradoxale, l’incontrôlabilité de Biden conduit les partisans de la guerre à jouer aux pompiers et à l’apaisement. • Le Pentagone reste sur sa prudence extrême. • Cette situation washingtonienne de désordre est un facteur extérieur très important de Ukrisis, à côté des retombées négatives des sanctions.
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• Nous parlons cette fois, essentiellement, du Mexique qui est un de ces pays qui nous intéressent, parce qu’il est sur une immense frontière avec les USA, parce qu’il ne cache pas son opposition à tout antirussisme dans l’Ukrisis, parce qu’il a un président de gauche qui vaut quatre ou cinq présidents de droite standards en Europe. • Or, les militaires US dénoncent Mexico comme un “nid d’espions russes”. • Le même jour, les Mexicains inaugurent un “Comité d’amitié” Mexique-Russie. • Il est aussi question de pétrole. • Suivons le Mexique...
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• Plusieurs nouvelles éparses confirment l’ampleur planétaire et eschatologique de Ukrisis. • On peut parler d’une rupture complète de notre civilisation. • Ainsi, une intervention de Poutine comparant le comportement du bloc-BAO à celui des Nazis. • Un comportement de Biden, extraordinaire occurrence d’un vieillard sénile mis dans la position qu’il occupe. • Jusqu’à la possible corrution du fils de Biden dans le développement des ‘biolabs’ découverts en Ukraine par les Russes. • Jusqu’à la fin de la globalisation.
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• L’on reprend dans ces ‘Notes’ une description générale de la situation ukrainienne, essentiellement à partir des conceptions américanistes qui sont évidemment maximalistes. • Une fois apaisés les Sherlock Holmes de la condamnation moralinesque, jamais une crise de cette intensité civilisationnelle et ontologique ne sera apparue dans une lumière si crue. • Même les trotskistes de ‘WSWS.org’ parviennent à une conclusion qui n’est pas sans rappeler celle que dicte le bon sens. • Plus on avance dans Ukrisis (nous parlons des conditions politiques et nullement du terrain de la guerre), plus on se heurte à ce terrible dilemme : ce sera la fin de la Russie souveraine ou bien ce sera la chute du Système. • Au-dessus de cet incroyable affrontement plane une ombre sinistre, terrifiante, ‘unthinkable’ comme l’on disait dans les années 1960 lorsque les dirigeants en place avait quelque conscience de la réalité de la violence ultime du monde : l’ombre furieuse de la guerre nucléaire. • L’aveuglement des élites-Système est un phénomène d’atonie de la perception qui fera date.
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• A l’occasion du “massacre de Boucha”, dont la responsabilité a été d’office attribué à qui l’on sait, sans nécessité d’enquête et d’appréciation, a été évoquée la possibilité d’un engagement direct entre l’OTAN (les USA) et la Russie, que Ukrisis a brutalement rendu possible et, pour certains même, souhaitable. • Il semble bien que nous n’y soyons pas encore, mais la poussée de psychologie folle qui se manifeste permet de constater que, pour ces esprits ainsi enfiévrés, la possibilité d’un conflit nucléaire n’est en rien une barrière infranchissable ni une folie impensable. • Cette possibilité fut pourtant cette barrière infranchissable et cette folie impensable qui, tout au long de la Guerre Froide, écartèrent le risque suprême de l’anéantissement réciproque. • Notre époque n’a plus cette sagesse. • Elle est emportée par un affectivisme dément et manifeste une “rage impotente” qui trouverait enfin son omnipotence si sa pression terrible nous menait à une telle extrémité. • Il reste possible, sinon assez probable, de résister à cette pression mais il n'est pas indifférent de savoir qu’elle existe.
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• Dans une déclaration faite effectivement sur un ton “désinvolte”, ou simplement “indifférent” et complètement “détaché”’ comme il l’est si souvent, au rythme de sa Senile Dementia, Joe Biden a acté d’une façon très officielle que les sanctions qui sont censés mettre la Russie en bonne partie KO, mettront sans aucun doute KO les pays européens et les États-Unis. • Biden sortait de la réunion évidemment extraordinaire des présidents et premiers ministres de la multitude caquetante et coassante des pays membres de l’OTAN. • En effet s’annonce une perspective remarquable de pénurie alimentaire et autres, de la sorte qui peut faire qu’un effondrement économique se produise. • Il s’agit donc d’une affaire qui dépasse largement la Ukrisis bien qu’elle en soit évidemment le rejeton incontestable. • Moment symbolique où Ukrisis montre toute sa puissance de simulacre et nous confirme combien elle est une prison impitoyable de la perception pour le bloc-BAO, et la garante d’un enfermement absolu de l’esprit. • En général, l’occasion est bonne pour le suicide.
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• La guerre de l’Ukraine est le premier champ de bataille où, malgré l’importance extraordinaires de la bataille, le principal facteur de cette bataille est, comme jamais auparavant, le “bataille de la Communication”. • C’est aussi la démonstration que cette “bataille”, spécialement pour ceux qui l’ont entrepris d’une façon écrasante et semblent par conséquent la dominer, est loin, très loin, de donner la victoire à ceux-là qui justement le domine. • C’est le facteur-Janus : jamais la communication n’a montré autant qu’elle est ontologiquement un acteur-Janus qui peut faire s’effondrer ceux-là qui l’ont déclenchée et semblent la dominer. • C’est là le point essentiel de cette “guerre de l’Ukraine”, parce qu’il intervient, non seulement en Ukraine, mais autour de l’Ukraine, dans le formidable affrontement entre ce qui se résume avec une brutalité et une clarté sans égales, à un antagonisme entre deux forces globales, dans lesquelles nous devons identifier le Système et l’antiSystème agissant en réaction. • Nous pouvons dire qu’il s’agit absolument de notre Grande Crise.
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• A ce point du conflit qui mobilise toute notre attention, nous éprouvons le besoin de faire un tour d’horizon extrêmement large, nous concentrant sur les points qui nous paraissent importants. • Nous seulement, il s’agit de juger de la situation d’un point de vue métahistorique, – rien que cela ! – mais aussi du point de vue du missionnaire de la communication, producteur encore plus d’analyse et d’intuition que d’informations. • C’est dire si, au travers de considérations opérationnelles et événementielles, nous ferons en sorte de suggérer, d’induire, les éléments de notre méthode de travail : même pour un missionnaire, il y a une façon de travailler qui répond à l’ordre, à la sélection, à l’harmonie de la perception, et qui nécessite par contre, dans le flot déchaîné de la communication, l’usage intensif de l’inconnaissance. • Avec un peu d'intuition, nous devrions avoir conscience de vivre une sorte d’événement gigantesque, quasiment suprahumain, peut-être bien d’une importance comparable à celle de la naissance de Jésus-Christ ou de la chute de Rome, – rien que cela !
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• Hier, M.K. Bhadrakumar, ancien ambassadeur de l’Inde à Moscou écrivait: « La reconnaissance par la Russie des “républiques populaires” de Louhansk et de Donetsk dans la région orientale ukrainienne du Donbass, lundi, est un événement décisif. D'une certaine manière, par cette décision, le président Vladimir Poutine a franchi le Rubicon. Mais une période tumultueuse s’annonce... » • Le tumulte commence par l’“opération spéciale” lancée par la Russie, qui s’est avérée d’une très grande ampleur, portant sur divers points de l’Ukraine, comprenant des unités terrestres en plus de l’action aérienne et des missiles d’attaque. • Effectivement, la période qui s’ouvre est d’une extraordinaire incertitude alors que partout gronde les rejetions de la Grande Crise, comme formidable dynamique sismique. • Ce qui nous importe ici est d’observer la grande, l’effrayante question qui surplombe l’événement en cours, qui est celle du risque de la montée au nucléaire. • Il s’agit de ce que nous nommons “la charge du choix”, ou le partage des responsabilités face au risque de guerre nucléaire.
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• Un nouveau front s’est donc ouvert, une nouvelle crise dans la grande Structure Crisique qu’est la Grande Crise, et ce font se nomme ‘Freedom Convoy’. • Les routiers canadiens désormais rassemblés à Ottawa sont là pour obtenir gain de cause, dans la levée de l’ordonnance les obligeant à être vacciné pour franchir la frontière entre le Canada et les USA. • Aussitôt formé, le ‘Freedom Convoy’ a acquis sa véritable essence, qui est effectivement d’être un événement politique, et une crise naturellement. • ‘Freedom Convoy’ n’est pas n’importe quoi, non seulement en raison de l’ampleur et de l’originalité du mouvement, mais aussi en raison de la spécificité canadienne, baptisé premier pays ‘Wokestan’. • Face au ‘Freedom Convoy’, il y a certes un Système avec tous ses relais, mais il y a surtout un homme (un jeune homme), stéréotype de notre futur chaotique et simulacre. • Déclaré “cas-contazct”, Trudeau a quitté Ottawa lorsque ‘Freedom Convoy’ est arrivé. • Cruels, ils l’ont baptisé ‘Coward19’, mais on annonce depuis qu’il est positif-Covid. • Époque d’étranges coïncidences.
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• Nul n’en doute, si jamais la Russie envahit (encore, et encore, et encore) l’Ukraine, les sanctions que la civilisation occidentale lui prépare seront dévastatrices, apocalyptiques, eschatologiques, atroces et monstrueuses. • C’est la Russie qui est visée, n’est-ce pas, et non les sanctionneurs ? • Pourtant, les uns et les autres commencent à découvrir ce qu’ils savaient déjà : les conséquences pour eux et le Système seraient “dévastatrices, apocalyptiques, eschatologiques, atroces et monstrueuses ”. • A côté de cette réjouissante perspective, il y a d’autres nouvelles importantes en marge de l’urgence de l’alarme face aux “invasions” sans fin qui se poursuivent. • Il y a, selon notre classement, le réel durcissement russe, déduit de l’annonce que la Russie explore une coordination stratégique avec des amis d’Amérique Latine (Cuba, etcetera), pour, qui sait, envisager des déploiements militaires. • Il y a la division très nette désormais apparue, palpable et sérieuse, entre l’Europe et les USA face à la Russie. • Et “tout ça pour ça”, l’“invasion” de l’Ukraine. • Chronique d’une invasion-bouffe.
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• La crise ukrainienne n’en finit pas de rebondir et de rebondir, à la mesure exactement de la Grande Crise qui dévaste le bloc-BAO. • Alors qu’on juge d’une part que Biden cherche par un empilement de simulacres à se sortir de cette crise en donnant l’impression qu’il a battu les Russes, des échos intérieurs (à Washington “D.C.-l’hyperfolle”) montrent que tous ne l’entendent pas de cette oreille. • Il en est même, et de hauts placés, et de hautes responsabilités, qui suggèrent qu’il faudrait envisager d’y déployer (en Ukraine) des armes nucléaires avec comme doctrine un emploi “en première frappe” si les Russes osent lancer leur nième “invasion” du pays. • Là-dessus intervient le nouveau gouvernement allemand, auprès duquel la Merkel paraît bien pâle et bien arrangeante avec Poutine. • L’idée est de lier très solidement l’ouverture de NordStream2 à une complète capitulation des Russes des nombreuses actions agressives qu’ils ne mènent aucunement en Ukraine. • Défi lancé au délire de ces temps-devenus-fous : “Arrêtez donc, Russes, de faire ce que vous ne faites pas !”.
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• Dans le chaos de la campagne pour les élections présidentielles en France, un sujet inhabituel est apparu : l’attitude la France vis-à-vis de l’OTAN. • Depuis Sarko, la France ronronne au creux de l’OTAN, soumise aux USA et surtout à une bureaucratie formant une sorte d’égrégore diabolique. • L’affaire des sous-marins (AUKUS) autant que la déroute afghane sur fond de crise américaniste ont réactivé la question. • Nous envisageons ici l’option d’une démarche française de rupture de l’OTAN : soit un retrait du commandement intégré (comme de Gaulle en 1966), soit un retrait complet. • Nous examinons les avantages et inconvénients des deux formules, qui doivent se combiner avec un rapprochement français de la Russie, et optons pour la première. • La France doit sortir d’une intégration militaire qui la prive de son indépendance et lui donne de faux avantages, mais rester dans l’Alliance. • Son rôle devrait être alors de tout faire pour miner l’Alliance de l’intérieur car cette organisation est un fléau insupportable : “Delenda Est OTANia”, aurait dit le vieux Caton.
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• On examine aujourd’hui la situation de la presseSystème et de son influence, et aussi celle des médias alternatifs, ce que nous nommons « Notre Samizdat globalisé », ou simplement la presse-Samizdat. • La pression pour la censure, pour le simulacre, pour la narrative n’a jamais été aussi forte (avec une interview d’Alain de Benoist), et pourtant notre constat est bien que l’effet de cette censure n’a jamais été plus contesté, plus malmené. • C’est bien que la Grande Crise (GCES) a atteint le cœur du Système, reléguant tout le reste, notamment les crises extérieures, au second plan. • Les événements commandent et nous faisons avec, et les gens de la presseSystème font avec, courant d’une voie d’eau à l’autre. • Le résultat est que l’esprit-Samizdat ne cesse de s’affirmer, même et le plus souvent contre le gré (et à son insu) des récipiendaires de rencontre : même la presseSystème est parfois Samizdat et antiSystème sans s’en apercevoir. • Nous prenons comme champ de notre investigation les cas de la France et des USA, considérés comme deux pôles culturels opposés à l’intérieur du bloc-BAO.
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• Quel tintamarre extraordinaire, avec cette décision d’une trahison horrible, de l’Australie abandonnant sa commande énorme de 12 sous-marins à la France, pour passer à un fournisseur anglo-saxon. • Cela se fait à l’ombre de la signature d’une alliance, l’AUKUS (Australie, UK, USA), qui fait penser à certains qu’est en train de se monter une nouvelle Sainte-Alliance de l’“anglosphère”, tandis que la stratégie US pivoterait de l’Europe vers la Pacifique. • Mais toutes ces choses existent depuis Cecil Rhodes et Winston Churchill (les affaires d’“anglosphère” et la stratégie US du Pacifique, qui n’a pas à être orientée puisqu’existe également, à côté, une stratégie européenne des USA)... • Enfin, nous dirions qu’elles existaient car, aujourd’hui, toutes ces puissantes forces ont été réduites au niveau dérisoire des concepts de communication, pour tenter de faire écran au spectacle de la désintégration des pouvoirs des membres éminents de l’“anglosphère”. • La Chine observe tout cela, menace Taiwan, tandis que le général Li appelle amicalement mais fermement son pote le général Milley.
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• Épisode si instructif sur la situation de la direction US, et particulièrement dans ce cas de la direction militaire des forces armées US. • L’habituel livre (à peu près tous les trois-quatre ans) de Bob Woodward sur les situations peu inconnues et inconnues des présidences successives apporte son lot d’informations controversées et pour cette fois extraordinairement révélatrices. • Il s’agit de la “politique étrangère et de sécurité” menée secrètement par le général Milley, président du Comité des chefs d’état-major, entre octobre 2020 et janvier 2021 pour court-circuiter la chaîne de commandement et les pouvoirs du président (Trump) sur l’arsenal nucléaire stratégique US. • Milley a ainsi correspondu amicalement avec son vis-à-vis chinois, le général Li, lui promettant de l’avertir en cas de projet d’attaque nucléaire de la Chine. • On navigue entre trahison, coup d’État et folie délirante de la politique washingtonienne. • En même temps que l’on apprend toutes ces étranges manœuvres, d’autres généraux sonnent l’alarme devant le renforcement du potentiel nucléaire chinois. • Belle cohérence.
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• D’une façon subreptice, sans exclamations particulières sinon quelque étouffement de rage d’un neocon l’autre, le président Biden a prononcé mardi un formidable discours qui n’est rien d’autre qu’une condamnation détaillée de la “politiqueSystème” que les USA suivent d’une façon affirmée et visible depuis le 11 septembre 2001. • Comme tout dans cette époque, les grands événements se déploient dans le silence, l’indifférence et l’ignorance, – feintes ou pas, c’est selon... Il n’empêche qu’ils [les grands événements] ont lieu, et ce ne sont pas les hommes [Biden, en l’occurrence] qui les machinent, se contentant de les exécuter. • Biden, que nous vouions aux gémonies il y a peu, s’est trouvé poussé dans une extrémité entretenue par un état de santé fragile et l’obsession du retrait d’Afghanistan. • Pressé par la tempête de la communication déchaînée contre lui et le chaos de Kaboul, il en est venu à dénoncer l’ensemble de la politiqueSystème, et le Système par conséquent. • Cela ne fait de lui ni un héros ni une espérance, cela acte un événement essentiel.
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• Mise en perspective des situations européennes qui ont abouti à Ukrisis. • Un double échec : celui de “l’Europe de l’Atlantique à l’Oural” (de Gaulle) et celui de l’UE. • Un champ de ruines. • Contribution : Michel Pinton.
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• Une longue et très intéressante “conversation” entre Robert Scheer, rédacteur-en-chef de ‘Scheer Intelligence’ et le professeur Michael Brenner. • Scheer est un activiste antiguerre de gauche, Brenner un universitaire prestigieux de l’école ‘réaliste’. • Brenner arrête de publier ses commentaires sur son site à la suite de réactions d’hostilité et d’attaques furieuses pour son scepticisme concernant la narrative officielle de Ukrisis. • Parlant de l’Ukraine, les deux hommes se découvrent dans un monde qui n’est plus le leur : Ukrisis a tout changé.
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• Une foucade de plus du président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, dit AMLO. • Comme d’habitude, elle concerne le ‘Yankee next door’ : si les USA persistent dans leur refus d’inviter Cuba, le Venezuela et le Nicaragua au prochain “Sommet des Amériques”, en juin à Los Angeles, AMLO ne s’y rendra pas, réduisant la délégation mexicaine au rang ministériel. • Attitude qui n’est pas inhabituelle chez AMLO, mais qui a un grand poids cette fois en raison du désaccord mexicain sur Ukrisis. • Contributions : dedefensa.org, RT-France.
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• Jamais il ne nous a paru plus essentiel que les communautés nationales s’éveillent à l’essentiel. • L’essentiel est la situation internationale, qui relie les nations entre elles et influence fondamentalement toutes les questions internes. • Et, bien entendu, dans cette situation internationale se dresse aujourd’hui, comme un symbole autant qu’en tant qu’événement écrasant, ce que nous nommons Ukrisis, la crise ukrainienne avec la guerre. • Tout cela, au travers d’une lettre à un maire. • Contributions : dedefensa.org et Yves Maillard.
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• Quelques mots, quelques phrases sans prétention pour présenter le président Zelenski à la lumière de sa carrière d’acteur, et sous les feux de la rampe de Baudrillard. • Contributions : dde.org et Rintrah Radagast.
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• Oyez la Bonne-Nouvelle ! • Biden a enfin cédé à la Grande Sagesse de ses communicants et de sa structurante sénilité en installant un ‘Department of Truth’ pour notre savoir. • Contributions : dde.org et Maurizio Blondet.
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• La crise du conflit en Ukraine, dite Ukrisis, est maintenant vieille d’un peu plus de deux mois. • Un ancien du renseignement US et du contrôle des armements, en fait l’analyse. • Contributions : dde.org et Scott Ritter.
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• Un entretien éclairant avec le philosophe russe Alexandre (Alexander Goulievitch) Douguine, grand théoricien de l’eurasisme et représentant majeur d’une grande vision théorique de la “géopolitique métaphysique”. • Bien entendu, Douguine est interrogé sur les événements actuels et leur signification civilisationnelle fondamentale. • Douguine affirme une reconfiguration civilisationnelle marquée par le retour de la Tradition avec l’effondrement de la Modernité. • Contributions :dedefensa.org, Lorenzo Maria Pacini.
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• Quelle époque ! Et dans quels temps vivons-nous ? • L’on pourrait répondre : “dans nos temps-devenus-fous”, mais ce serait insuffisant, indication du caractère principal de “nos temps” mais nullement leur description ni leur explication. • Nous développons donc ici une explication conceptuelle plus ambitieuse, que nous avons déjà souvent effleurée en décrivant tel ou tel aspect de “la crise”, “des crises”, etc. • Notre hypothèse est celle de la “structure crisique”, c’est-à-dire l’idée que le temps et la forme des événements, et par conséquent l’espace également, ne sont que crisiques et rien d’autre. • Il s’agit au fond d’une adaptation de la composante dynamique de l’univers (temps, espace et matière) transposée à une période tout à fait particulière, si particulière que la torsion des trois composants (temps, événements, espace) institue une autre dimension, nous faisant passer en une “période métahistorique”, métaphysique directement accessible. • Nous offrons une description de la structure crisique, composée de crises diverses qui, dans cette séquence, n’ont ni début ni fin, mais dépendent toutes de la Grande Crise d’Effondrement du Système, cette GCES devenant une sorte de “crise-Dieu” à laquelle tout nous renvoie. • Pour nous, cette révolution structurelle décisive, préparée par divers événements (diverses crises) s’est faite avec l’ensemble Covid-wokenisme apparu en 2020, – dont il est évidemment inutile de chercher une explication historique et rationnelle, – ni du Covid, ni du wokenisme, ni du reste.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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