• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
3 septembre 2023 (21H50) – Nous vivons un moment singulier, – un de plus d’ailleurs. Il s’agit bien de ce que Mercouris nomme le « Moment de la fin de l’Empire », sans aucun doute, mais sans l’emportement et le rythme auxquels nous étions censés assister. Je dirais quelque chose comme : “Eh bien, la GrandeCrise se…
« Nous allons gagner ! L’aigle sera triomphant ! Nous ne nous rendrons jamais, jamais ! » (“Mars Attacks !”) La profession psychiatrique préfère ignorer la possibilité d’une folie collective et se concentrer sur les troubles individuels, en dépit d’une masse de preuves historiques montrant que des sociétés et des nations entières…
• L’adversaire de l’engagement pro-Ukraine et antirusse de la Slovaquie, l’ancien premier ministre promis à le redevenir Robert Fico, remporte une victoire significative. • La CIA avait pourtant travaillé avec zèle et ardeur pour empêcher cette issue fort peu démocratique : elle est une fois de plus renvoyée dans ses buts, à Langley, Virginie. • Cette élection, c’est de la très-très mauvaise graine au sein de l’UE et de l’OTAN. • Le Camp du Bien geint diablement et prépare des sanctions à tout hasard. • Avec un texte de Andrew Korybko.
1er octobre 2023 (17H20) – Pris d’une sorte de fou-rire rentré et un peu nerveux, Alexander Mercouris, qui a tant la force et l’habitude de se retenir de se laisser aller à ses humeurs, commence une vidéo avec son complice Christoforou, – après avoir cité les deux très graves évènements…
• Macron est l’incontestable médaille d’or pour les deux. • Constat retiré de la lecture de l’analyse d’Andrew Korybko sur l’éviction de la France du Niger, par les USA. • Deux ans après l’affaire AUKUS/Australie.
• ... Ou plutôt “l’alignement des analyses des experts sérieux et indépendants”. • Après l’énorme ratage d’une “contre-offensive” sanglante, l’échec terrible du voyage de Zelenski au prix d’un incroyable scandale du sémillant Trudeau, on se demande si la Russie ne va pas considérer des opérations de grande envergure. • Il est vrai que l’attaque contre le QG de la Flotte à Sébastopol a exacerbé dans les élites russes de sécurité nationale une exigence d’une riposte adéquate. • Peut-être Poutine va-t-il à Pékin pour prendre une décision coordonnée ?
• Constat et nullement jugement ou opinion : de plus en plus d’esprits influents en Russie se radicalise. • Ils jettent l’anathème sur l’Occident et souhaitent sa destruction. • Avec Alexandre Douguine.
Plus de 18 mois se sont écoulés depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS) de la Russie, dont les objectifs déclarés sont les suivants : • assurer la sécurité de la région du Donbass, • démilitariser et dé-nazifier l’Ukraine • et garantir son statut de neutralité à perpétuité. Depuis lors, l’Occident collectif a…
26 septembre 2023 (01H45) – J’ai tout de suite été arrêté, – c’était fait à dessein, – par un extrait d’un discours de Justin Trudeau à l’occasion de la visite de Zelenski à Ottawa, en tête du dernier programme d’Alexander Christoforou. On parle beaucoup de Trudeau et du Canada, n’est-ce pas ?…
25 septembre 2023 (10H50) – Que faut-il faire de cela, lorsque vous le recueillez dans les lectures courantes : le chef du renseignement militaire ukrainien (GRU, comme son compère russe), le Général Kyrylo Boudanov, parlant des ‘Abrams’ promis à l’Ukraine par les arsenaux de l’US Army, avertit les lecteurs du journal…
• Vastes perspective de la querelle entre le Canada de Trudeau et l’Inde de Modi. • Bien entendu, le charmant toutou Trudeau n’aboie jamais sans son maître et Tony Blinken, dit le Talleyrand des neocon, a décidé de faire rentrer Modi dans le rang de la cohorte des appointés du Système. •Par conséquent, toute l’affaire a fait grans spectacle à Washington pour punir Modi du communiqué du G20. • Conséquence prévisible :Modi sait désormais ce qu’est qu’être l’allié de Washington. • Parfait exemple de la diplomatie américaniste.
23 septembre 2023 (15H55) – Voyez comme le paysage a changé. Tout d’abord, c’était une flèche : à l’encontre de ce que l’on supposait être “l’agression russe”, – le sentiment général (la fameuse “communauté internationale“) répondit comme une flèche se fiche dans le cœur de la cible. La Russie était désignée…
22 septembre 2023 (20H00) – Je l’avais noté dans ma tête et croyait même en avoir fait accessoirement mention, dans un texte, – dont je n’ai pas réussi à retrouver la trace. Cette fois, toute honte bue et toute réflexion savourée, je reviens ou j’en viens à ce cas qui…
• On n’a pas besoin d’être d’accord avec tous les arguments de la critique pour partager une condamnation sans appel et stupéfiée de la politique extérieure des USA. • Dans ce cas, Martin Sieff est le critique.
• La querelle entre le jeune et ravissant Trudeau et l’Inde de Modi, à propos de l’assassinat d’un dirigeant de l’opposition sikh en exil se révèle comme archétypique. • Elle est extraordinairement illustrative de la situation générale de GrandeCrise. • C’est-à-dire qu’elle met en évidence la monstruosité de l’idéologie “arc-en-ciel” (sociétale-progressiste, wokeniste, etc.) et son antagonisme avec les forces antiSystème du Sud Global. • Dommage pour le rôle de médiateur que voudrait jouer l’Inde, mais ces deux mondes sont strictement incompatibles.
19 septembre 2023 (17H15) – On découvre, pour notre compte dans tous les cas, avec un texte récent de ‘SputnikNews’ une vérité foudroyante, une analogie historique qui doit prendre le rang d’événement à la fois symbolique et ontologique. Cela ne signifie nullement que l’on ignorait le phénomène ni que le texte…
• Quelques signes de plus de la durabilité de cette guerre que de nombreux bruits de couloir nous font juger sur le point d’être gelée avec un cessez-le-feu (dont les Russes ne veulent pas entendre parler, mais faut-il les consulter ?) • Également des hypothèses sur la possible livraison d’armes nucléaires tactiques (des ‘minis’) aux Ukrainiens. • Il est vrai, et l’on ne le dit pas assez, la Grande Politique de la civilisation américaniste-occidentaliste est que “la guerre doit correspondre à la narrative d’une victoire ukrainienne”. • Rien de moins, qu’on se le dise.
• Hollywood fut une plate-forme favorite pour le lancement grand public de l’opérationnalisation du wokenisme. • Voilà que le wokenisme est bien parti pour avoir la peau de Hollywood. • Avec un texte de Tyler Durden.
16 septembre 2023 (19H20) – On connaît le constant intérêt que j’attache au travail d’Alexander Mercouris, que je suis régulièrement sur son programme ‘TheDuran’. Je signale ici sa chronique d’hier, au contenu particulièrement intéressant. Il concerne le discours de Blinken, dont j’avais dit un tout petit mot dans la page…
15 septembre 2023 (15H50) – La campagne de redressement civilisationnel que sont en train de mener les États-Unis est complètement foudroyante, grandguignolesque et abracadabrantesque. En a-t-entendu quelques échos ? Il suffit de citer le très civilisé et antirusse Blinken, et tout est dit de ce que vous retrouvez en boucle dans…
• Cette époque sans précédent, qui offre le spectacle de tant de malheurs, de tant d’infamies et de tant de néantisations, a besoin d’une appréciation universelle et collective de cette situation, – où elle trouvera d’ailleurs et peut-être le germe de la renaissance. • Toutes les habiletés de la raison-subvertie pour nous satisfaire par des subterfuges sont aujourd’hui abandonnées. • Ainsi réapparaissent de grands mythes et des visions qui transcendent nos réflexions. • Celle-ci, brillante, d’Alexander Douguine sur le satanisme et son maître Satan.
• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
9 septembre 2023 (20H50) – Ces jours derniers, on a beaucoup parlé d’Elon Musk. D’ailleurs, depuis pas de temps il est dans le collimateur, parce qu’il a débarrassé Tweeter de son manteau de censure pour en faire un ‘X’ où il est permis d’écouter Tucker Carlson éclater de rire et…
8 septembre 2023 (18H15) – Voici deux nouvelles que l’on met côte-à-côte, ou l’une en-dessous de l’autre sans y voir ni une préférence pour l’une, ni un signe de mépris pour l’autre, avec chacune une photo qui résume la situation. • Sur l’une, bandeau noir sur l’œil droit (ce n’est pas…
• Une interview particulièrement éclairante de l’expert Timofei Bordachev sur l’identification des BRICS, animal économique mutant en métapolitique. • Une approche fondamentale sur laquelle nous reviendrons.
• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
04 septembre 2023 (18H40) – Je ne crois pas m’avancer trop audacieusement en observant qu’on peut dire littéralement que certains dirigeants du ‘Sud Global’ ne supportent plus, – littéralement, c’est sûr ! – la présence des hordes américanistes-occidentalistes, et encore plus précisément celle de Biden qui coincent ses interlocuteurs dans les entretiens de…
• La guerre en Ukraine, c’est essentiellement la crise d’un Occident qui a complètement mésestimé, sous-estimé, méprisé ses adversaires hors-Système. • La facture de l'Occident-addictif sera rude, écrit Giacomo Gabellini.
• Retour sur un avatar particulièrement révélateur de la narrative structurant le simulacre de l’Occident-addictif : la conférence de Djeddah et les ambitions wilsoniennes de Jack Sullivan. • Le conseiller de Joe Biden n’espérait rien de moins qu’obtenir la justification d’un tribunal de Nuremberg 2.0 pour Poutine, ou plutôt contre lui. • Une fois encore, une fois de plus, les “stratèges” américanistes-occidentalistes se trompent en toutes choses et ainsi ressemblent-ils aux dirigeants nazis de la fin de la guerre, ivres et camés au simulacre.
• Le “néolibéralisme” était, croyait-on, un rejeton de plus du capitalisme avec nombre de traits caractéristiques de sa parentèle. • Il n’en est rien, nous explique Carlos X. Blanco. • Le néolibéralisme est une monstruosité, une difformité semblant venir du capitalisme mais en réalité né de rien du tout et poursuivant le but du Rien qui doit verser dans le Néant... • Aucune explication rationnelle ne suffit à décrire ce phénomène. • La principale source de son énergie phénoménale semble être la haine absolue et son but la chute du Rien dans le Néant.
2 septembre 2023 (16H50) – Poutine s’est adressé hier à un groupe d’élève, dans une classe moscovite, à l’occasion de la rentrée scolaire annuelle qui avait lieu vendredi. Poutine a évoqué le sort de sa famille durant la Deuxième Guerre Mondiale, et notamment celui de sa grand’mère, abattue par les…
1er septembre 2023 (19H40) – Reportez-vous au 29 juillet, jour de l’arrivée d’une délégation du gouvernement des États-Unis à Pretoria, en Afrique du Sud. La délégation est menée par la fameuse, la dure, l’impitoyable Victoria Nuland dont Zelenski est un peu Son Prince Charmant. Or, la délégation et sa cheffe,…
31 août 2023 (14H20) – Nous venons d’être informés, il y a deux jours, de la mort de François Roddier, l’astronome, mais aussi observateur et commentateur des terribles évènements que nous traversons. Tristesse oblige, et temps implacable qui poursuit sa course... Roddier avait sa place parmi nous. Nous avons dans…
• Quelques considération, d’abord sur l’efficacité et la popularité de la presseSystème par rapport aux avancées de la presse dissidente et indépendante (dont fait partie notre site bien-aimé). • La chute est impressionnante, c’est-à-dire réjouissante. • Sympathique parallèle entre le Walter Cronkite de 1968 et le dynamique Carlson de 2023 qui semble lancé dans une entreprise de réparation et toutes les inexistences et les inefficiences de la diplomatie américaniste. • Ainsi, dit Larry Johnson, règne l’idiocratie et son principe d’action de l’itération.
• La dernière intervention de communication de Zelenski (interview télévisée) soulève nombre de questions et alimente nombre d’hypothèses. • Pour beaucoup (dans tous les cas dans nos sources), il s’agit de la reconnaissance de l’échec de ce que certains nomment “Project Ukraine”, soit l’impossibilité d’envisager de vaincre la Russie. • Si c’est le cas, reste alors à voir comment Zelenski va conduire sa retraite qui est une défaite. • On voit déjà se dessiner, d’une part la poursuite des fantasmagories, d’autre part la “gestion” de la défaite.
• L’Argentine dans les BRICS ou pas dans les BRICS ? On sait bien ce qu’aurait répondu Evita... • Cela ne semblait pas être une question pertinente, et voilà que cela s’impose comme une question brûlante. • Brusquement, une élection présidentielle, en Argentine, se dispute sur la question de l’entrée ou pas du pays dans les BRICS. • C’est ainsi que les BRICS, affaire qu’on voudrait (plus ou moins selon les membres) d’abord économique s’impose absolument comme un choix politique. • Manigance des USA ? Ils sont assez stupides pour cela...
• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
25 août 2023 (13H30) – Il suffit de jeter un coup d’œil sur la journée d’hier, rapidement mais avec franchise, sans arrière-pensée ni autre pré-jugement d’aucune sorte ; l’œil de Candide, disons, ou bien une sorte de vigie qui nous la joue comme un “Vu de Saturne” : • Il y a les…
24 août 2023 (17H15) – ... Ou “comme un suppositoire” diraient les esprits malins et malingres, – il y en a toujours, à la Maison-Blanche où l’on somnole et dans les salons cradingues de la Ville-Lumière transformée en tout-à-l’égoût. Toutes les belles plaidoiries, analyses et réflexions que nous avons consacrées ces…
• C’est, à l’heure des BRICS réunis à Johannesbourg, un des grands thèmes du temps, celui de la dédollarisation. • Beaucoup de gens chez les BRICS pensent qu’il ne faut pas trop affronter l’Occident-tardif, et ne pas trop songer à la dédollarisation. • Là-dessus, Poutine (interdit de séjour grâce aux “règles” américanistes-occidentalistes) fait son discours en virtuel et son message principal est : « La dédollarisation est irréversible. » • Les BRICS sont irrésistibles mais ils devront comprendre ce qu’ils sont et ce que les évènements leur imposent.
• Le sommet des BRICS qui s’ouvre demain à Johannesbourg est partout salué comme un “événement extraordinaire”, autant par ceux qui en attendent tant que par ceux qui aimeraient y voir le signe de l’avortement. • Certains commentaires vont d’instinct et d’intuition à une autre voie pour présenter la chose. • Pépé Escobar nous en parle à partir d’une perspective venue de Boukhara, la ville chargée de la sacralité du saint soufi Bahâ’uddin Naqshband. • Dialectique nécessaire : le lien entre la Tradition et notre effondrement.
• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
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• Dans notre hypothèse en forme de théâtre d’ombre, “Godot” représente la “grande offensive russe” attendue/annoncée, etc., en Ukraine. • L’hypothèse est que la direction russe pourrait avoir envisagé de laisser les combats se poursuivre selon l’actuel schéma en verrouillant le Donbass, dans une situation où aucune entente n’est possible avec l’Ukraine et l’OTAN/les USA. • La conséquence de cette formule telle qu’on le constate est le pourrissement accéléré de la situation politique aux USA, du point de vue des bellicistes, de l’aveu même de Victoria Nuland. • L’idée centrale est que, dans cette bataille, rien ne peut être décisivement réglé par les armes sans risquer de monter au pire des affrontements (le nucléaire) et d’autre part aucune entente n’est possible. • La “sortie de crise » devient alors la dissolution, sous une forme ou une autre, de l’un des adversaires. • L’évolution de la situation US, sous la direction d’un Biden sénile entouré des neocon fous de guerre et devant une opposition montante laisse entrevoir la possibilité de la dissolution de la “politiqueSystème”.
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• Nous avons soutenu dès le début de la guerre d’Ukraine que ce conflit ouvrait en fait un affrontement, non seulement “bloc contre bloc”, mais de type civilisationnel.• Les Russes et Poutine savent depuis longtemps que cette sorte d’affrontement se profile, s’accentue et devient irrésistible. • Les Chinois s’en doutaient mais, depuis le 24 février, ils l’affirment officiellement et se tiennent au côté des Russes. • A cette occasion, nous sommes un peu remontés dans l’histoire récente pour retrouver le moment, l’occasion et le discours de Poutine marquant cette prise de conscience et position civilisationnelle officielle des Russes : décembre 2013.• Nous l’avons signalé hier et, aujourd’hui, nous reprenons un ‘Faits& Commentaires’ du 18 décembre 2013 qui commente l’événement en intronisant une nouvelle catégorie se plaçant en défenseurs de la Tradition contre la modernité : le “néoconservateur antiSystème”, antithèse absolue du neocon. • Dans cette perspective, nous situons Poutine et la Russie nous par rapport à la guerre en Ukraine mais par rapport à la GrandeCrise-GCES.
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• L’attaque contre Makeyevka (86 morts au décompte actuel, contre les 400-600 morts selon les Ukrainiens) sert de “carotte” sanglante pour relancer les affirmations des “bâtisseurs du simulacre” que la prochaine et assurée défaite russe posera surtout des problèmes pour le dépeçage du pays. • Ainsi voit-on aujourd’hui de prestigieux académistes du Système argumenter longuement et pompeusement sur la façon de liquider la Russie, le peuple russe et toute l’histoire qui va avec. •On savait depuis longtemps la proximité entre la barbarie moderniste et la connerie de tous les temps mais l’épisode actuel remise l’élection du ‘Speaker’ de la Chambre au rayon des accessoires. • Le problème devient alors : certes, nous avons battu la Russie à très-plate couture (aussi plate que la terre), mais comment poursuivre le simulacre jusqu’au Suprême pour que les plus intelligents parmi les menteurs et les croyants n’aient pas l’impression d’être vraiment des zombies hallucinées ? • C’est le problème lorsque la “guerre de choix” devient la “guerre existentielle” des USA. • Clausewitz rechigne.
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• ... Ou plutôt “l’alignement des analyses des experts sérieux et indépendants”. • Après l’énorme ratage d’une “contre-offensive” sanglante, l’échec terrible du voyage de Zelenski au prix d’un incroyable scandale du sémillant Trudeau, on se demande si la Russie ne va pas considérer des opérations de grande envergure. • Il est vrai que l’attaque contre le QG de la Flotte à Sébastopol a exacerbé dans les élites russes de sécurité nationale une exigence d’une riposte adéquate. • Peut-être Poutine va-t-il à Pékin pour prendre une décision coordonnée ?
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• Vastes perspective de la querelle entre le Canada de Trudeau et l’Inde de Modi. • Bien entendu, le charmant toutou Trudeau n’aboie jamais sans son maître et Tony Blinken, dit le Talleyrand des neocon, a décidé de faire rentrer Modi dans le rang de la cohorte des appointés du Système. •Par conséquent, toute l’affaire a fait grans spectacle à Washington pour punir Modi du communiqué du G20. • Conséquence prévisible :Modi sait désormais ce qu’est qu’être l’allié de Washington. • Parfait exemple de la diplomatie américaniste.
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• La querelle entre le jeune et ravissant Trudeau et l’Inde de Modi, à propos de l’assassinat d’un dirigeant de l’opposition sikh en exil se révèle comme archétypique. • Elle est extraordinairement illustrative de la situation générale de GrandeCrise. • C’est-à-dire qu’elle met en évidence la monstruosité de l’idéologie “arc-en-ciel” (sociétale-progressiste, wokeniste, etc.) et son antagonisme avec les forces antiSystème du Sud Global. • Dommage pour le rôle de médiateur que voudrait jouer l’Inde, mais ces deux mondes sont strictement incompatibles.
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• Quelques signes de plus de la durabilité de cette guerre que de nombreux bruits de couloir nous font juger sur le point d’être gelée avec un cessez-le-feu (dont les Russes ne veulent pas entendre parler, mais faut-il les consulter ?) • Également des hypothèses sur la possible livraison d’armes nucléaires tactiques (des ‘minis’) aux Ukrainiens. • Il est vrai, et l’on ne le dit pas assez, la Grande Politique de la civilisation américaniste-occidentaliste est que “la guerre doit correspondre à la narrative d’une victoire ukrainienne”. • Rien de moins, qu’on se le dise.
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• Le phénomène de la formation des BRICS, de leur arrivée à maturité, de leurs perspectives d’expansion est un des grands évènements de ce premier quart de siècle. • L’événement est survenu assez discrètement, à sa façon, pour soudain s’imposer par son poids et son importance, et placer tous les grands acteurs du temps devant une interrogation. • On reprend ici l’interview très intéressante de Timotei Bordachev pour mieux comprendre l’événement selon des normes métahistoriques. • On fait appel au philosophe Guglielmo Ferrero.
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• Retour sur un avatar particulièrement révélateur de la narrative structurant le simulacre de l’Occident-addictif : la conférence de Djeddah et les ambitions wilsoniennes de Jack Sullivan. • Le conseiller de Joe Biden n’espérait rien de moins qu’obtenir la justification d’un tribunal de Nuremberg 2.0 pour Poutine, ou plutôt contre lui. • Une fois encore, une fois de plus, les “stratèges” américanistes-occidentalistes se trompent en toutes choses et ainsi ressemblent-ils aux dirigeants nazis de la fin de la guerre, ivres et camés au simulacre.
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• Quelques considération, d’abord sur l’efficacité et la popularité de la presseSystème par rapport aux avancées de la presse dissidente et indépendante (dont fait partie notre site bien-aimé). • La chute est impressionnante, c’est-à-dire réjouissante. • Sympathique parallèle entre le Walter Cronkite de 1968 et le dynamique Carlson de 2023 qui semble lancé dans une entreprise de réparation et toutes les inexistences et les inefficiences de la diplomatie américaniste. • Ainsi, dit Larry Johnson, règne l’idiocratie et son principe d’action de l’itération.
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• La dernière intervention de communication de Zelenski (interview télévisée) soulève nombre de questions et alimente nombre d’hypothèses. • Pour beaucoup (dans tous les cas dans nos sources), il s’agit de la reconnaissance de l’échec de ce que certains nomment “Project Ukraine”, soit l’impossibilité d’envisager de vaincre la Russie. • Si c’est le cas, reste alors à voir comment Zelenski va conduire sa retraite qui est une défaite. • On voit déjà se dessiner, d’une part la poursuite des fantasmagories, d’autre part la “gestion” de la défaite.
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• L’Argentine dans les BRICS ou pas dans les BRICS ? On sait bien ce qu’aurait répondu Evita... • Cela ne semblait pas être une question pertinente, et voilà que cela s’impose comme une question brûlante. • Brusquement, une élection présidentielle, en Argentine, se dispute sur la question de l’entrée ou pas du pays dans les BRICS. • C’est ainsi que les BRICS, affaire qu’on voudrait (plus ou moins selon les membres) d’abord économique s’impose absolument comme un choix politique. • Manigance des USA ? Ils sont assez stupides pour cela...
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• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
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• Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient, et notamment de l’Iran, expose l’acquisition par ce pays de capacités de missiles hypersoniques. • Il s’agit du résultat d’une coopération avec la Russie, maîtresse des technologies hypersoniques.• Les Iraniens ont eux-mêmes largement aidé les Russes, notamment dans le domaine de drones qui sont particulièrement efficaces en Ukraine, tandis que l’Iran commande des chasseurs russes. • Les deux pays ont entamé une coopération militaire intensive, correspondant évidemment à une proximité politique dans le cadre du développement du “Sud Global”, et dans des organisations comme les BRICS et l’OCS. • Tout cela se fait dans un but d’opposition affirmée à l’hégémonie des USA, et plus généralement à ce qu’on nomme l’Occident-collectif. • L’alliance Russie-Iran, ou la nouvelle forme de rapports devenant “alliance”, est un événement intéressant et remarquable d’une complète déstructuration-restructuration de notre monde, au cœur d’une crise sans pareille, – ce que nous nommons “GrandeCrise”. • Avec un texte de E.J. Magnier
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• Certains jugent historique l’affrontement du 16 mai dans le ciel de la nuit noire de Kiev, entre des ‘Patriot’, tirés comme un président agitant « un pognon de dingue » et un ‘Kinzhal’ le bien-nommé venant se planter comme une dague au milieu du bazar du système ukro-américaniste. • D’autres (le président d’une sous-commission de la Chambre du Congrès des États-Unis) ignorent tout de cette affaire et jugent que les Russes ont un hypersonique d’une “génération primitive” dont le ‘Patriot’ ne ferait qu’une bouchée. • Ainsi va ‘Ukrisis’, où l’Événement lui-même ne se suffit pas à lui-même pour être décrit, où il faut encore parvenir à trouver des êtres éveillés (‘Woke-Around-the-Clock’) qui ne le soient pas pour simplement répéter mécaniquement un conte à dormir-au-Congrès. • Les adversaires et les observateurs des Russes qui veulent bien garder les yeux ouverts savent que quelque chose de fondamentalement nouveau est entré dans la stratégie suprême. • Il faudra désormais en tenir compte : l’hypersonique déconstruit le monde fabriqué des déconstructeurs.
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• RapSit-USA2023. • Parlant de trafic d’influence chez les politiciens US, Jonathan Turley écrit qu’« en tant que critique de longue date [de la chose], je n'ai jamais vu l'équivalent des Biden ». • Le grand constitutionnaliste US parle “des Biden”, neuf membres de la famille ayant reçu des versements illégaux étrangers rétrocédés tout ou en partie au père pour le “payer” de ses services, – c’est comme la fable de “Joe et les 9 Biden”. • Une commission de la Chambre a mis tout cela au net et dans le détail. • ... Et le scandale n’est pas là ! Le scandale est dans ce que personne dans la presseSystème n’a repris l’affaire. • Avec un article de Jonathan Turley. • Avec aussi, en complément la publication du rapport du procureur spécial John Bentham, qui pulvérise ce qu’il nous restait du ‘Russiagate’ et met en joue le ministère de la justice, le FBI et quelques autres larrons, sous les barrissements de joie de Donald Trump. • Les deux affaires se complètent pour nous décrire le spectacle de l’empire partant en salade : scandale après scandale, comme des rats crevés au fil de l’eau douteuse...
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• A partir d’un schéma de situation que nous (PhG dans son ‘Journal-dde.crisis’) esquissions en août 2022, et qui s’est confirmé, nous voyons aujourd’hui se fixer d’une façon structurée une hypothèse générale que nous détaillons ci-après. • Il s’agit du constat que nous approchons du point de “maturation” d’‘Ukrisis’. • Chronologiquement, plusieurs faits tendant à substantiver cette hypothèse et à étendre la crise ‘Ukrisis’ au-delà de la situation ukrainienne, et dans une nouvelle situation où l’Ukraine n’est plus le centre d’activité de la crise. • En d’autres mots plus concrets, nous dirions que le constat de la situation se déplace d’un théâtre d’opération que les Russes entendent verrouiller pour poursuivre leur travail de destruction du potentiel ukrainien (c’est-à-dire du potentiel otanien, – c’est-à-dire un affaiblissement général et un gel des faibles moyens d’actions de l’“Ouest-collectif”), – vers un champ d’action global en plusieurs points. • Il s’agit essentiellement de l’affaiblissement-effondrement des structures OTAN, UE et USA, et de l’apparition d’un “monde nouveau”.
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• Ces phrases sont de Tom Luongo : « Nous voulons cette guerre. Nous avons besoin de cette guerre et peu importe ce que le peuple veut. Nous aurons cette guerre. ». • Luongo parlait des conséquences de l’incursion de deux drones ukrainiens vers des bases stratégiques russes, à 500-700 kilomètres à l’intérieur des terres russes. • C’est une ligne rouge vif, rouge comme le feu et rouge comme le sang, qui a été franchie, d’ailleurs dans un environnement de défense aérienne russe étonnamment sommeillant. • Ou bien est-ce que les Russes ont-ils encore une fois cru aux assurances de Washington (chuchotement : “Nous ne permettrons pas à Zelenski de faire ça”), comme ils avaient cru au cirque incroyable des signatures franco-allemande des accords de Minsk (comme Merkel vient de nous le dire). • Il nous semble effectivement assez justifié de penser que cette guerre que “nous voulons” est inévitable, surtout si l’on mesure la température de folie des têtes pensantes telles celle de Victoria Nuland. • Bref, comme une sorte d'attente de l'imprévisible : ‘Something Gotta Give’.
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• “Bras d’honneur”, c’est-à-dire les signes et les actes divers, qui s’accumulent, montrant que l’influence des USA se désintègre à une extrême rapidité. • On mentionne bien sûr l’actuelle tension au Moyen-Orient, avec la Turquie attaquant des bases de milices kurdes imbriquées dans des déploiements US (pour piller le pétrole syrien). • On observe la dégradation accélérée des relations, d’une part entre pays-membres au sein de l’UE, d’autre part entre l’Europe et les USA au sein du bloc-BAO. • On attend avec intérêt la visite du président chinois Xi à Ryad, dans un faste et un cérémonial qui marqueront un rapprochement extraordinaire (et l’agonie du pétrodollar) entre l’Arabie et les pays arabes avec les organisations nées du tandem Russie-Chine et qui représentent de plus en plus le “Grand Sud” : les BRICS et l’OCS. • Ce retournement du monde est d’abord défini, notamment par les Chinois comme par les Russes, comme un refus d'une postmodernité globalisante et niveleuse de toutes les cultures et toutes les traditions, et la mise en évidence des “États-civilisationnels”.
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• RapSit-USA2022. • Quelques observations sur la situation aux USA par rapport à la situation ukrainienne, depuis les décisions prises par la Russie (référendums, etc.) hier et avant-hier. • On constate, aussi bien par la seule perception du lecteur s’aventurant hors des poubelles (New York ‘Times’ et Washington ‘Post’) que par des sondages & autres qu’il existe un courant puissant qui commence à trouver les factures zélenkiennes un peu trop salées, surtout lorsqu’on voit les choses coûteuses qu’il y a à faire aux USA. • Sans parler du reste, par exemple le spectre d’un affrontement nucléaire “pour ça”... • Les élections du 8 novembre pourraient être bien décisives pour cette question qui est finalement l’une des poutres-maîtresses de la crise. • Les démocrates n’ignorent pas que Trump, qui pèse de tout son poids, a une consigne précise : « Ses lieutenants chargés de diffuser le message en ligne ne cessent de botter le cul de l’aide à l'Ukraine », dit le sénateur démocrate Murphy. • Si vous ne le connaissez pas, vous allez adorer : l’isolationnisme yankee.
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• L’essentiel d’une situation extraordinairement complexe, où l’intérêt n’est pas vraiment de dénouer les fils incestueux et paranoïaques de cette complexité (populisme contre wokenisme, fureurs intra-européennes, trumpistes contre démocrates-sociétaux, tout cela sur fond d’Ukrisis tambour battant), se trouve dans la limpidité de la GrandeCrise. • Pour reprendre notre idée d’introduction et de conclusion : nous regardons se faire, en temps réel et dans le temps-courant, la fusion des deux “subcrises” principales de la GrandeCrise. • Nous sommes irrémédiablement conduits à observer les convergences explosives d’une Europe qui plonge dans la catastrophe énergétique et économique du très long hiver-2022, et un chapitre intéressant et explosif, – les élections midterms, – de la ‘guerre civile’ américaniste déjà vieille de six ans, entre trumpistes pseudo-populistes et wokenistes sociétal-progressistes. • Quoi qu'il en soit, la Russie du président Poutine observe le spectacle et Zelenski affirme avec une fougue toute churchillienne que c’est lui et nul autre le spectacle.
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• Pauvre Nancy Pelosi, face à l’ouragan des critiques saluant sa visite à Taïwan : ils me critiquent « Because I’m a woman ». • Mais qu’elle se rassure : finalement, son voyage n’a pas été inutile : il a permis aux Chinois de mettre en pratique (en manœuvres réelles) un plan d’encerclement naval qui pourrait servir au cas où viendrait un jour l’idée inattendue d’envahir l’île dont la Speaker de la Chambre est venue annoncer que les États-Unis la défendront tant qu’elle-même sera à son poste. • Tout le monde attendait une réaction brutale de la Chine, une sorte de nouveau “24 février” de l’autre côté de la planète ; on a eu une réaction ferme et souple, bien dans la tradition chinoise, et symbolique également. • Symbole pour symbole : la visite de Pelosi était symbolique d’un engagement passé, la réaction de la Chine est symbolique d’un engagement décisif dans la GrandeCrise, aux côtés des Russes, des BRICS, du Grand-Sud, etc., contre l’hégémonie américaniste occidentaliste. • Pelosi est venue confirmer la prophétie de William Pfaff en 1992 : « To Finish in a Burlesque of an Empire ».
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• Alors que les conditions de la formidable tension créée par Ukrisis ne cessent de se détériorer dans un sens menaçant, chaotique et incohérent, on passe ici en revue quelques-uns de ses points saillants. • Il y a d’abord les possibilités catastrophiques de dérive vers des affrontements guerriers terribles, jusqu’au risque de la guerre nucléaire qui ne cesse de peser, selon la description qu’en fait une Tulsi Gabbard. • Il y a les contrecoups politiques et sociaux qui commencent à se faire sentir sous le coup de l’effet-boomerang des sanctions, notamment en Europe où l’on surveille la situation italienne comme la possibilité de devenir un “modèle” entraînant des crises nationales au sein de l’UE. • On s’interroge sur les capacités militaires du bloc-BAO alors que l’armée US subit les contrecoups de la crise du Covid et nourrit des tensions sécessionnistes. • Il y a le mystère de ce bloc-BAO se conduisant d’une façon insensée qui favorise la formation d’un formidable bloc (BRICS/Grand-Sud) en préparant son propre suicide : Pépé Escobar y voit une « profonde maladie de l’âme. »
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• Une “bataille” de Kaliningrad se livre entre alliés, avant de concerner les Russes qui maintiennent sur les uns et les autres ce qu’il faut de menace et de mesures indirectes (des missiles ‘Iskander’ pour la Biélorussie). • Les Européens “modérés” (?!) trouvent contre eux les maximalistes polono-baltes, manipulés par les USA, ou qui se servent des USA, – au choix, ou bien les deux ensemble. • Pendant ce temps, la guerre continue, comme si Kaliningrad pouvait ne pas être la guerre. • Nous faisons défiler divers moments, circonstances, interventions, soit importantes soit accessoires mais qui toutes, à notre sens, témoignent de l’originalité, de la diversité, de l’universalité de cette crise (Ukrisis) sans exemple ni précédent. • Tout se passe dans et autour du grand champ de bataille de l’Ukraine mais concerne le bloc-BAO, la Russie, le reste du monde et le Système dans son élégante courbe-course à l’effondrement. • Ukrisis ne ressemble à rien de ce qui a pu être imaginé ni envisagé ; sorte de “marque déposée” , fonctionnant à plusieurs univers dans l'étrange XXIème siècle.
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• L’adversaire de l’engagement pro-Ukraine et antirusse de la Slovaquie, l’ancien premier ministre promis à le redevenir Robert Fico, remporte une victoire significative. • La CIA avait pourtant travaillé avec zèle et ardeur pour empêcher cette issue fort peu démocratique : elle est une fois de plus renvoyée dans ses buts, à Langley, Virginie. • Cette élection, c’est de la très-très mauvaise graine au sein de l’UE et de l’OTAN. • Le Camp du Bien geint diablement et prépare des sanctions à tout hasard. • Avec un texte de Andrew Korybko.
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• Macron est l’incontestable médaille d’or pour les deux. • Constat retiré de la lecture de l’analyse d’Andrew Korybko sur l’éviction de la France du Niger, par les USA. • Deux ans après l’affaire AUKUS/Australie.
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• Constat et nullement jugement ou opinion : de plus en plus d’esprits influents en Russie se radicalise. • Ils jettent l’anathème sur l’Occident et souhaitent sa destruction. • Avec Alexandre Douguine.
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• On n’a pas besoin d’être d’accord avec tous les arguments de la critique pour partager une condamnation sans appel et stupéfiée de la politique extérieure des USA. • Dans ce cas, Martin Sieff est le critique.
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• Hollywood fut une plate-forme favorite pour le lancement grand public de l’opérationnalisation du wokenisme. • Voilà que le wokenisme est bien parti pour avoir la peau de Hollywood. • Avec un texte de Tyler Durden.
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• Cette époque sans précédent, qui offre le spectacle de tant de malheurs, de tant d’infamies et de tant de néantisations, a besoin d’une appréciation universelle et collective de cette situation, – où elle trouvera d’ailleurs et peut-être le germe de la renaissance. • Toutes les habiletés de la raison-subvertie pour nous satisfaire par des subterfuges sont aujourd’hui abandonnées. • Ainsi réapparaissent de grands mythes et des visions qui transcendent nos réflexions. • Celle-ci, brillante, d’Alexander Douguine sur le satanisme et son maître Satan.
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• Une interview particulièrement éclairante de l’expert Timofei Bordachev sur l’identification des BRICS, animal économique mutant en métapolitique. • Une approche fondamentale sur laquelle nous reviendrons.
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• La guerre en Ukraine, c’est essentiellement la crise d’un Occident qui a complètement mésestimé, sous-estimé, méprisé ses adversaires hors-Système. • La facture de l'Occident-addictif sera rude, écrit Giacomo Gabellini.
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• Quelle époque ! Et dans quels temps vivons-nous ? • L’on pourrait répondre : “dans nos temps-devenus-fous”, mais ce serait insuffisant, indication du caractère principal de “nos temps” mais nullement leur description ni leur explication. • Nous développons donc ici une explication conceptuelle plus ambitieuse, que nous avons déjà souvent effleurée en décrivant tel ou tel aspect de “la crise”, “des crises”, etc. • Notre hypothèse est celle de la “structure crisique”, c’est-à-dire l’idée que le temps et la forme des événements, et par conséquent l’espace également, ne sont que crisiques et rien d’autre. • Il s’agit au fond d’une adaptation de la composante dynamique de l’univers (temps, espace et matière) transposée à une période tout à fait particulière, si particulière que la torsion des trois composants (temps, événements, espace) institue une autre dimension, nous faisant passer en une “période métahistorique”, métaphysique directement accessible. • Nous offrons une description de la structure crisique, composée de crises diverses qui, dans cette séquence, n’ont ni début ni fin, mais dépendent toutes de la Grande Crise d’Effondrement du Système, cette GCES devenant une sorte de “crise-Dieu” à laquelle tout nous renvoie. • Pour nous, cette révolution structurelle décisive, préparée par divers événements (diverses crises) s’est faite avec l’ensemble Covid-wokenisme apparu en 2020, – dont il est évidemment inutile de chercher une explication historique et rationnelle, – ni du Covid, ni du wokenisme, ni du reste.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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